Face à cet enjeu de santé publique, le pire serait de ne rien faire.
Notre employeur est responsable de la santé et de la sécurité au travail (Article L4121-1). Pourtant aucun plan n’est prévu dans l’Éducation Nationale qui ne se saisit pas du problème.
Où le trouve-t-on ?
- Dans les bâtis construits avant 1997 (date de l’interdiction de l’amiante)
- Dans les faux-plafonds,
- Dans les sols
- Dans les murs
- Dans beaucoup de matériaux composites
- Bref : potentiellement un peu partout
Quelles conséquences ?
- En cas d’inhalation ou d’ingestion :
- Cancers de la plèvre (mésothéliome : taux de survie après 5 ans de 7 %), des poumons, des voies respiratoires, des ovaires, vessie, etc.
Comment savoir si ton école ou ton établissement est concerné ?
- Il faut demander à consulter le DTA (Dossier Technique Amiante)
- Ce dernier est obligatoire pour tout bâtiment construit avant 1997 et est librement consultable.
Que faire ?
- Être vigilant·e en cas de travaux, même minimes (perçage des surfaces par exemple). Si l’amiante est libérée dans l’air, il reste en suspension 24 heures et peut pénétrer les organismes.
- Mettre l’employeur devant ses responsabilités.
- Transmettre le DTA au syndicat et aux associations de défense des victimes de l’amiante
- Compléter le RSST, le DGI et faire suivre ces informations aux instances de la Formation Spécialisée en Santé Sécurité et Conditions de Travail (F3SCT)
- Faire actualiser le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) qui est un document obligatoire.
- Demander la mise en place de la signalétique obligatoire (circulaire du 28 juillet 2015) qui permet de signaler la présence de produits et matériaux amiantés.
- Se procurer une attestation de présence (prouve que l’on travaille dans un lieu amianté) et d’exposition au risque amiante (lorsque l’on pense avoir été exposé.e).
- Se former : en RIS / HMI / Stage syndical, etc.
- Prendre contact avec SUD éducation pour se faire accompagner