Le bilan du quinquennat Macron a été désastreux pour l’école et l’université : mise en concurrence des établissements, des personnels et des élèves, destruction des examens nationaux, sélection accrue, augmentation des inégalités, dégradation des conditions de travail et perte du sens du métier, soutien au privé.
Il faut d’ores et déjà se préparer à des attaques néolibérales et autoritaires encore plus fortes. SUD éducation est un rempart pour les personnels.
Dans les écoles
Les conditions de travail se sont fortement dégradées en classe comme pour les collègues chargé·es de direction en raison de la gestion calamiteuse de la crise sanitaire, à cela s’ajoutent les refus toujours plus nombreux des temps partiels et mise en disponibilités enchaînant les collègues à leurs conditions de travail et la souffrance qu’elles provoquent.
Dans le second degré
Les dotations horaires aux établissements confirment une nouvelle baisse de moyens dans les établissements scolaires, alors que le gouvernement aura supprimé au cours du quinquennat plus de 8000 postes dans le second degré, l’équivalent de 160 collèges.
Dans les universités
Les opérations de Parcoursup se déroulent cette année dans un contexte tendu, et pèsent lourdement sur les conditions de travail et d’étude, et ce, d’autant plus que la sous-dotation permanente des universités accroît la pression à la sélection à l’entrée de l’université.
CDIsation des AED
Dans ce contexte de casse du service public, les mobilisations qui se construisent doivent permettre d’inverser la dynamique, à commencer par les mobilisations des AED et des AESH. L’obtention de la possibilité du CDI pour les AED est une avancée. Néanmoins, elle reste très insuffisante. SUD éducation revendique:
- des augmentations massives de salaire,
- l’amélioration des conditions de travail,
- la reconnaissance d’un statut ouvrant à la titularisation pour les AED.
Un an de mobilisations AESH et c’est pas fini !
Un an après les premiers appels nationaux à la grève pour les AESH et 3 journées de grève réussies, les conditions de travail et d’emploi des AESH sont devenues un sujet central. SUD éducation revendique la titularisation sans condition des AESH avec la création d’un vrai statut de la Fonction publique. SUD éducation est l’outil des AESH pour lutter !
Pour une école vraiment inclusive !
Les personnels continuent de se mobiliser avec SUD éducation pour revendiquer des moyens pour une réelle école inclusive. Les conditions d'accueil de tous·tes les élèves à l'école est un enjeu central de notre société. Cela passe nécessairement par :
- le renforcement des moyens alloués aux Écoles, aux établissements scolaires mais aussi aux structures médico-éducatives.
- la satisfaction des revendications des AESH (salaire, statut, temps de travail, abandon des PIAL)
SUD éducation appelle les personnels à prendre part à la transition écologique et sociale de la société ! Contre le projet réactionnaire de l’extrême droite !
Agir contre les inégalités et les violences de genre !
Continuons de nous mobiliser contre les inégalités salariales, contre les violences sexuelles et/ou sexistes sur le lieu de travail comme ailleurs, et contre les LGBTQI-phobies. Le 8 mars, le 17 mai (journée internationale de lutte contre les LGBTQI-phobies) et le 25 novembre (journée de lutte contre les violences faites aux femmes) sont des moments forts de notre mobilisation.
Agir contre le dérèglement climatique !
SUD éducation, avec l’Union syndicale Solidaires, appelle à poursuivre la mobilisation pour le climat et la justice sociale. La question écologique est une question centrale dans le mouvement social, elle s’articule avec la nécessité d’une transformation radicale de la société. SUD éducation porte des revendications pour le climat à mettre en œuvre dans notre secteur. Il faut par exemple rénover les bâtiments scolaires et universitaires qui sont des passoires énergétiques.
L’extrême droite a toujours été et demeure aujourd’hui une ennemie mortelle des travailleur·euses.
Ses idées les plus nauséabondes saturent le débat public. Les idéologies mortifères racistes, antisémites, islamophobes, LGBTQI-phobes, sexistes n’ont pas leur place à l’école. Il faut les faire reculer par tous les moyens. L’extrême-droite diffuse un discours xénophobe et nationaliste d’exclusion des enfants allophones de l’école.
Pour un accueil inconditionnel des élèves et des étudiant·es allophones!
SUD éducation réitère son soutien à la population vivant en Ukraine, victime d’une guerre sanglante déclenchée par le gouvernement russe, ainsi qu’à la population qui en Russie s’oppose à l’invasion. Les déplacements massifs de population ont jeté sur les routes des centaines de milliers de personnes qui vivent en Ukraine, qui doivent être accueillies et protégé·es. Les moyens mis en œuvre pour accueillir les personnes venues d’Ukraine, montrent que l’accueil des exilé·es est bien une question de volonté politique, et non de capacité d’accueil.
Pour SUD éducation, tous les enfants qui arriveront en France, qu’ils et elles viennent d’Ukraine ou d’ailleurs, doivent être scolarisé·es, les étudiant·es doivent pouvoir s’inscrire dans les universités pour poursuivre leurs études sans passer par la plateforme abjecte et discriminante “Bienvenue en France”.
SUD éducation revendique la liberté d’installation et de circulation pour toutes et tous.