Cette rentrée 2020 va être la première depuis la généralisation des Pôles inclusifs d'accompagnement localisés. Cela ne sera pas sans conséquence sur nos conditions de travail et sur les conditions d'accompagnement des élèves en situation de handicap.
SUD éducation continue de s’opposer au démantèlement de l’accompagnement individualisé et à la mise en place des PIAL.
SUD éducation appelle les collègues à refuser d’assurer la coordination des PIAL et à résister aux injonctions d’accompagner de plus en plus d’élèves.
NOUS NE SOMMES PAS DES VARIABLES D'AJUSTEMENT
Les salaires stagnent. L’amélioration du statut par les contrats de 3 ans n’est que de la poudre aux yeux. Les AESH demeurent relégué-e-s à la marge des équipes pédagogiques, invisibilisé-e-s au quotidien. Les conditions de travail dans les PIAL et l’utilisation des AESH comme variable d’ajustement de l’accompagnement des élèves en situation de handicap renforcent l’exploitation de ces travailleuses et ces travailleurs pauvres de l’éducation nationale.
CONNAÎTRE SES DROITS
Bien souvent, le peu de garanties salariales dont nous bénéficions ne sont pas respectées par la hiérarchie et il faut batailler au quotidien pour faire valoir nos droits.
SUD éducation a élaboré un guide : https://www.sudeducation.org/guides/guide-des-accompagnant-es-deleves-en-situation-de-handicap/
S’ORGANISER ET LUTTER
Nous n’obtiendrons aucune amélioration de nos conditions de travail et de notre statut sans un rapport de force conséquent à même de faire plier le gouvernement.
SUD éducation revendique la titularisation des AESH, sans conditions d’ancienneté, de diplôme, de nationalité, l’augmentation des salaires et la baisse du temps de travail et appelle les collègues AESH à renforcer la mobilisation et à rejoindre les collectifs de lutte auto-organisés.