Après 7 journées de grève historiques, nous sommes engagé·es dans un bras de fer décisif contre le gouvernement. Avec le recul de l’âge de départ à la retraite, Macron et son gouvernement veulent faire payer aux travailleurs et aux travailleuses ses cadeaux au patronat.
Les personnels de l’Éducation nationale et des universités refusent cette réforme injuste de recul de l’âge de départ à la retraite qui pénalise particulièrement les femmes. Cette réforme intervient dans un contexte d’inflation très forte et d’annonces scandaleuses au sujet du “Pacte”, une revalorisation salariale conditionnée à l’allongement du temps de travail pour les enseignant·es. Entre la réforme des retraites et le “Pacte”, le gouvernement et le ministère de l’Éducation nationale veut nous imposer le “travailler plus pour gagner plus” au détriment de nos conditions de travail et du service public d’éducation.
Le 7 mars, plus de 60% des personnels étaient grévistes. Partout, des Assemblées Générales se sont tenues et dans tous les départements des équipes se sont engagées dans des dynamiques de grève reconductible pour se mobiliser à l’occasion de la grève féministe du 8 mars et poursuivre le 9 mars avec la jeunesse.
La grève reconductible permet aux personnels de participer à des actions de blocage ou de popularisation de la grève (manifestations, marches aux flambeaux, diffusions de tracts…).
Plusieurs secteurs se sont engagés dans la grève reconductible, c’est le cas des salarié·es de la SNCF, de l’aérien, des raffineries. Dans l’Énergie et la Collecte des déchets, le mouvement se durcit. Pour gagner, il faut mettre l’économie à l’arrêt : les personnels de l’Éducation nationale et des universités peuvent y participer. Quand les écoles et les collèges sont fermés, les parents des élèves ne peuvent aller travailler. Quand les lycées et les universités sont fermés, la jeunesse peut se mobiliser.
Le 12 mars, c’est la fin de l’examen de la réforme au Sénat.
Le 15 mars, elle sera étudiée en commission mixte paritaire.
Le 16 mars, la réforme retourne à l’Assemblée nationale pour un examen jusqu’au 26 mars au plus tard.
Pendant les 15 prochains jours, nous devons taper fort pour gagner.
SUD éducation appelle tous les personnels à :
- rejoindre les Assemblées Générales de grévistes pour décider des suites de la grève,
- participer aux actions de blocage et aux piquets de grève,
- participer massivement à la manifestation du 11 mars : soyons encore plus nombreux et nombreuses pour une huitième démonstration de force !
- le 15 mars, mettons de nouveau la France à l’arrêt par la grève, les manifestations et le blocage de l’économie !
Contre le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans, tou·tes dans la rue le 11 mars ! Tou·tes dans la grève jusqu’au 15 mars pour mettre le pays à l’arrêt !