Pour le respect des droits des enfants et des personnes migrantes
À l’occasion du 18 décembre, journée internationale des migrant·es, SUD éducation appelle à se mobiliser pour les droits des enfants étranger·ères, des personnes migrantes, et contre le racisme d’État.
SUD éducation appelle à rejoindre les manifestations et mobilisations des 14 et 18 décembre pour la journée internationale des migrant·es.
SUD éducation revendique :
- la scolarisation inconditionnelle de tou·tes les jeunes étranger·ères au sein du service public d’éducation indépendamment de l’âge, de la nationalité et du statut administratif ;
- le respect des droits des enfants étranger·ères par l’aide sociale à l’enfance,
- la réquisition de logements, notamment les logements de fonction vides dans l’Éducation nationale ;
- un logement digne et adapté pour tou·tes les enfants ;
- le libre accès à l’enseignement supérieur et à la recherche sans conditions de nationalité et sans frais supplémentaires ;
- l’abrogation de la plateforme "Bienvenue en France", instrument de tri nationaliste et xénophobe ;
- la régularisation de tou·tes les sans-papiers ;
- la fermeture des centres de rétention administrative et l’arrêt des expulsions ;
- l’abrogation de la loi immigration et de toutes les lois racistes qui criminalisent les populations étrangères en France.
Né-es ici ou venu-es d'ailleurs, l'égalité des droits, c'est pour toutes et tous ! Appel unitaire à se mobiliser les 14 et 18 décembre 2024
Nous ne voulons pas d’une société raciste. Nous voulons pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulanger-e, pour la copine ou le copain de classe de nos filles, de nos garçons… une réelle égalité des droits.
Nous vivons ensemble, et ne concevons pas la société autrement que dans le respect de ce qui nous lie. La fraternité est aux côtés de la liberté et de l’égalité sur le fronton de nos édifices publics. Ces grands principes doivent se traduire par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous ; par l’accueil et la valorisation de la diversité qui fait la richesse de notre pays, de tout pays ; par le développement des solidarités pour et avec celles et ceux qui en ont besoin.
Travailleuses et travailleurs étrangers, personnes exilées, étudiantes et étudiants internationaux… qu’ils et elles soient arrivés hier ou il y a 20 ans, toutes et tous se retrouvent la cible de politiques migratoires qui voient en l’étranger un criminel en puissance, un « indésirable ».