Sommaire
- Le budget : quelques principes généraux
- Comment préparer le CA sur le budget
- Voter contre le budget : quelles conséquences ?
- Vigilance, vigilance… quelques points à ne pas oublier
- Un exemple de budget
1 - Le budget : quelques principes généraux
Conformément à l’article 7 du décret n° 2012 – 1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique, le budget d’un établissement public local d‘enseignement est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les dépenses et les recettes d’un exercice, c’est-à-dire d’une année civile.
Conformément aux dispositions de l’article R421-59 du Code de l’éducation : « Le projet de budget est préparé par le chef d’établissement ». Dans les faits, la préparation du budget est confiée à l’adjoint·e‑gestionnaire sous l’autorité de l’ordonnateur·rice.
Art R 421 – 59 du Code de l’Education : « Le projet de budget est préparé par le·la chef·fe d’établissement. Il doit être soumis au vote du conseil d’administration et adopté en équilibre réel dans le délai de trente jours suivant la notification de la participation de la collectivité territoriale de rattachement.
Il est transmis au/à la représentant·e de l’État, à la collectivité de rattachement ainsi qu’à l’autorité académique dans les cinq jours suivant le vote. Il devient exécutoire dans un déĺai de trente jours à compter de la dernière date de réception par les trois autorités mentionnées ci-dessus, sauf si la collectivité de rattachement ou l’autorité académique a fait connaître son désaccord motive ́sur le budget. Dans ce cas ou lorsque le budget n’est pas adopté ́dans les trente jours suivant la notification de la participation de la collectivité de rattachement, il est fait application de la procédure prévue aux e et f de l’article L. 421 – 11. Le budget est transmis à l’agent comptable dès qu’il est adopté ou réglé.»
À retenir :
- Avant le 1er novembre : notification de la subvention par la collectivité de rattachement
- 30 jours après notification : vote du conseil d’administration
- Transmission dans les 5 jours aux autorités compétentes.
- Le budget devient exécutoire de plein droit 30 jours après la date du dernier avis de réception.
Le budget est la prévision des dépenses et des recettes d’un EPLE. On dit que le budget d’un EPLE doit être « sincère » et « équilibré ».
- Équilibré veut dire que les dépenses sont égales aux recettes
- Sincère veut dire que l’on pense que l’équilibre n’est pas factice : on attend des gestionnaires qu’ils·elles ne gonflent pas artificiellement les recettes pour ouvrir des crédits, par exemple. C’est sur cette notion de sincérité qu’il apparaît difficile de voter pour un budget dans un contexte d’austérité. En effet, le budget n’est jamais fait en termes de besoins mais en termes de capacité de financement des collectivités et en termes d’orientation politique. Il y a de ce fait une inégalité territoriale importante dans le fonctionnement des EPLE suivant qu’ils soient dans une région ou un département riche ou pauvre.
La quasi-totalité des recettes d’un EPLE sont des dotations :
- La plus grosse partie est donnée par la collectivité territoriale de rattachement : Conseil général pour les collèges et Conseil régional pour les lycées. C’est la DGF, Dotation globale de fonctionnement.
- Certaines dotations sont aussi données par l’État, concernant des compétences non transférées aux collectivités : bourses…
- D’autres recettes sont « produites » par l’établissement : objets confectionnés, participation des familles pour un voyage…
- Enfin, les EPLE peuvent faire appel au fond de roulement (anciennement appelé fond de réserve) qui est constitué du budget non dépensé les années antérieures pour équilibrer un budget.
Les dépenses : toute prévision de dépense de l’établissement doit apparaître dans le budget.
2 - Comment préparer le CA sur le budget
- Avant toute chose, il faut demander à avoir le budget avant la commission permanente (qui n’est pas obligatoire concernant le budget : il faut néanmoins peser le plus possible afin qu’elle soit convoquée) afin de pouvoir l’étudier, le comparer à l’année précédente. Si possible, il faut demander à l’avoir sous forme de tableur, et pas seulement en PDF ou en format papier, de manière à pouvoir vérifier des calculs. Il faut aussi demander les documents qui expliquent les dotations de la collectivité pour les EPLE, documents qui changent tous les ans et qui sous couvert de meilleure répartition, voire d’égalité, font souvent des coupes drastiques dans la dotation. Il faut aussi demander le compte financier et le montant actuel des fonds de roulement.
La commission permanente servira à savoir exactement à quoi correspondent toutes les lignes du budget, à dénoncer des différences importantes par rapport à ce qui a été acté les années précédentes. Souvent les baisses de budget sur les lignes pédagogiques sont dues à un budget qui n’a pas été dépensé l’année précédente (sans que la cause n’en ait été étudiée).
- Suite à la commission permanente il apparaît nécessaire d’organiser une Assemblée générale des personnels pour faire le point sur le projet de budget. En complément, on peut organiser une réunion avec les autres élu·e·s de la liste afin de se diviser le travail, et de faire émerger les manques, les biais du budget.
- Consulter les coordos, ou tout·e autre collègue susceptible de donner une vision des besoins pour chaque discipline
- Consulter les référent·es de projets qui sont fléché·es sur une ligne du budget (ex : voyage..)
- Consulter les AED et CPE pour voir si le budget correspond aux besoins
- Consulter les agent·e·s pour connaître leurs besoins, de l’achat de gros matériel à l’achat de produit d’entretien
- Aller voir l’administration pour qu’elle réponde aux différentes questions qui se sont posées après la réunion, ne pas hésiter à doubler d’un questionnaire envoyé par écrit.
- Enfin, il y a souvent des besoins exprimés qui n’ont pas été budgétisés, il convient donc de les faire budgétiser par l’administration.
Pour cela, il est judicieux d’aller en délégation voir le·la chef·fe d’établissement quelques jours avant le CA pour lui faire part des manques en besoins de financement et éventuellement de lui donner des pistes (fond de roulement important, dotation supplémentaire à demander pour tel achat de matériels important…). Attention il ne s’agit pas de privilégier une discipline par rapport à une autre ou de favoriser tel ou tel projet, mais d’augmenter globalement le budget du chapitre pédagogique. D’une manière générale, il faut favoriser la justice et l’équité dans la répartition des fonds, et exiger leur augmentation dès lors qu’elle est nécessaire.
- Souvent ce n’est pas en CA mais avant le CA que les choses s’obtiennent pour des raisons de postures, de calendrier et de temps de réflexion. Lors du CA, tou-te·s les élu·e·s peuvent demander une interruption de séance. Il est important sur le budget de discuter avec les parents notamment afin d’expliciter plus tranquillement les problématiques, de répondre aux questions qu’ils n’ont éventuellement pas osé poser et d’exprimer les intentions de vote et les conséquences réelles (souvent diabolisées par l’administration) d’un vote contre.
Outre le vote, lors du CA, les élu·es peuvent interpeller le-la représentant·e de la collectivité territoriale, faire un courrier à son·sa président·e, faire une motion.
Plusieurs stratégies sont possibles :
- Voter contre le budget car les dotations des collectivités baissent
- Voter contre le budget car les choix budgétaires de l’établissement, marqués par la baisse des crédits accordés à la pédagogie (service AP, voir page 8) ne sont pas acceptables
- Peser pour que le service AP soit mieux doté : par des rallonges des collectivités, et plus souvent en allant puiser dans le fonds de roulement
- De manière générale, peser pour la satisfaction des besoins des différentes catégories de personnels
3 - Voter contre le budget : quelles conséquences ?
Les représentant·e·s des personnels sont souvent mis sous pression au moment du vote du budget. Les chef·fes d’établissement laissent souvent entendre qu’en cas de rejet du budget par le CA, l’établissement ne pourra plus fonctionner, faute de crédit. Or, non seulement c’est totalement faux, mais en plus cela permet de gagner du temps pour chercher une rallonge auprès des collectivités de rattachement. En cas de désaccord face aux choix budgétaires de la collectivité ou de l’établissement, il ne faut donc pas se laisser impressionner.
D’abord, le budget ne devient exécutoire que 30 jours après transmission des actes du CA aux autorités. Le budget ne revient pas devant le CA, mais ce mois laisse une fenêtre pour mettre la pression à la collectivité, transmettre des motions, faire des délégations, mobiliser les parents d’élèves… en espérant une rallonge.
D’autre part, il faut savoir qu’en cas de rejet du budget par le CA, c’est à la charge de la collectivité et du rectorat de se mettre d’accord pour élaborer un nouveau budget. En cas d’impossibilité, la chambre régionale des comptes est consultée par l’Etat, qui finit par trancher. On peut donc estimer que si notre rôle d’élu·e·s est bafoué par des choix budgétaires inacceptables, alors que l’administration prenne ses responsabilités ! Quoi qu’il arrive, l’EPLE dispose donc d’un budget au plus tard deux mois après le CA, qui aura échappé à tout contrôle démocratique.
Enfin, en attendant qu’une solution soit trouvée au terme de ces trente jours (ou deux mois tout au plus), des mesures conservatoires permettent toujours, en pratique, à l’agent comptable de faire face aux dépenses, à hauteur d’1/12e de la dotation de fonctionnement de la collectivité.
Ce que disent les textes
Article L‑421 – 11 du Code de l’éducation :
« Le budget adopté par le conseil d’administration de l’établissement est transmis au représentant de l’Etat, à la collectivité de rattachement ainsi qu’à l’autorité académique dans les cinq jours suivant le vote.
Le budget devient exécutoire dans un délai de trente jours à compter de la dernière date de réception par les autorités mentionnées ci-dessus. »
Article L‑421 – 11 du Code de l’éducation :
« En cas de désaccord, le budget est réglé conjointement par la collectivité de rattachement et l’autorité académique. Il est transmis au représentant de l’Etat et devient exécutoire.
A défaut d’accord entre ces deux autorités dans le délai de deux mois à compter de la réception du budget, le budget est réglé par le représentant de l’Etat après avis public de la chambre régionale des comptes. »
4 - Vigilance, vigilance… quelques points à ne pas oublier
Lors du passage à la RCBC chaque établissement a voté une délégation aux chefs d’établissement, sur la base du décret de 2012 : « (le chef d’établissement) peut également obtenir du conseil d’administration l’autorisation par délégation de conclure les marchés dont l’incidence financière est annuelle.. Cette délégation permet, sauf encadrement spécifique, au chef d’établissement de signer toute commande dans les limites suivantes :
- des crédits ouverts au budget
- des dispositions de l’article 28 du Code des marchés publics relatives aux marchés à procédures adaptées, soit 200.000 € HT pour les fournitures et services et 5 000 000 € HT pour les travaux.
Toutefois, le CA peut limiter cette délégation par exemple dans son montant, sa durée, la nature des marchés auxquels elle s’applique. Si vous ne savez pas quel type de délégations a été voté demandez-le expressément en questions diverses et demandez en commission permanente que cette délégation soit votée en chaque début d’année lors du 1er C.A.
Une fois que le budget est devenu exécutoire, c’est-à-dire 30 jours après que les actes du CA aient été transmis aux autorités, le budget peut encore être modifié. Certaines modifications sont soumises à la délibération du CA (la majorité des Décisions budgétaires modificatrices, ou DBM), mais d’autres sont à la discrétion du chef d’établissement. Comment s’y retrouver ?
- Les DBM sont des modifications qui impactent le montant total d’un service (ALO, VE, etc…). Il s’agit de déplacement de sommes d’argent d’un service à l’autre. Ces DBM sont de deux ordres :
- les décisions budgétaires modificatives, soumises au vote du conseil d’administration. Elles concernent notamment les virements entre services, les ressources nouvelles non spécifiques, les prélèvements sur le fonds de roulement
- les décisions budgétaires modificatives non soumises au vote du CA. Elles s’imposent principalement pour des ressources nouvelles spécifiques, la reconstatation du produit scolaire (variation du crédit nourriture en fin d’année) et les dotations aux amortissements non prévues au budget initial. Le·la chef·fe d’établissement rend compte au CA de ces modifications apportées sans le vote de ce dernier.
- D’autre part, le chef d’établissement peut procéder à tout virement à l’intérieur d’un service. Il·elle en rend compte dès le CA suivant le virement et lors du compte rendu d’exécution du compte financier. Ces virements internes n’ont plus le statut de Décision budgétaire modificative (DBM) car ils ne modifient pas le montant des crédits ouverts par service.
L’amortissement est la constatation comptable de l’amoindrissement de la valeur d’un élément d’actif sur sa probable durée de vie. Les conséquences de l’obligation de comptabiliser l’amortissement dans le budget peuvent être importantes lorsqu’un bien de plus de 800 euros HT est acheté par l’établissement sur fonds propres (fonds de roulement).
Pour comprendre l’enjeu que peut représenter le choix de l’établissement concernant l’amortissement, prenons un exemple : un établissement doit acheter rapidement une machine-outil d’une valeur de 20 000 euros HT qui a une durée de vie d’environ 10 ans. L’autre machine ne marche plus et est irréparable.
Plusieurs solutions se présentent :
a) L’agent comptable propose une décision budgétaire modificative (DBM) pour l’achat de ce matériel sur fonds de roulement. La DBM est votée par le CA. L’établissement a donc perdu 20 000 euros dans ses fonds propres et cela implique que tous les ans, l’établissement devra provisionner 2 000 euros sur fond propre et devra au bout de 10 ans racheter ce matériel sur fond propre.
b) L’agent comptable fait une demande de dotation complémentaire pour l’achat d’une machine très importante pour l’établissement à la suite d’une panne irréversible. La collectivité fait une avance de 20 000 euros car la panne était imprévisible. L’établissement achète la machine avec la dotation. L’établissement n’a pas déboursé un centime et l’amortissement est purement comptable : il est « fictif ». On parle de neutralisation de l’amortissement qui permet au CG de connaître l’appauvrissement des biens.
c) L’agent comptable utilise 20 000 euros de la dotation de la collectivité territoriale pour acheter la machine (si il n’y avait pas assez de budget sur la ligne budgétaire adéquate l’agent comptable peut faire des virements entre comptes ou proposer une DBM pour des virements entre service). L’établissement aura donc sa dotation amputée de 20 000 euros et devra faire aussi une neutralisation d’amortissement qui n’a pas d’incidence sur le résultat.
Dans cet exemple, nous voyons bien que l’impact de l’achat d’une simple machine est différent suivant la façon dont elle est achetée.
Dans le cadre du CA Il faudra toujours argumenter que pour tout achat de gros matériel peu ou pas prévisible, l’agent comptable fasse une demande de dotation. En somme : il faudra privilégier la solution b ; dans le cas où celle-ci est refusée il faudra argumenter en faveur de la solution c ; mais en aucun cas il ne faudra voter la solution a !
Suite au transfert de compétences « restauration » en 2004, c’est aux collectivités territoriales de rattachement de fixer le coût des repas. Même si le prix ne peut être supérieur au prix de revient (matières premières + cout inhérent à la fabrication et à la distribution du produit final), les collectivités en période de crise ont tendance à augmenter de façon parfois irraisonnée le coût des repas pour les élèves et les personnels.
Il faut absolument combattre ce phénomène aux côtés des parents d’élèves afin de trouver un rapport de force conséquent qui puisse faire bouger les choses.
5 - Un exemple de budget
AP – Activités pédagogiques (tableau 1)
Recettes | Dépenses | |||||
Domaine | activité | montant | Domaine | activité | compte | montant |
ENS GEN | 0LETT | 250,00 | 0DGF | 7443 | 16450,00 | |
0MATHS | 100,00 | 0REMB | 7088 | 1000,00 | ||
0ARTS | 600,00 | |||||
ENS TECH | 0GENE | 1000,00 | 0TA | 7481 | 4000,00 | |
0HAS | 3500,00 | 0TC | 701 | 2000,00 | ||
0PI | 3500,00 | |||||
DIVERS |
0CDI | 1500,00 | ||||
0TRAN | 8000,00 | |||||
0COPI | 5000 00 | |||||
13MS | 10000,00 | 13MS | 7411 | 10000,00 | ||
13REP | 1100,00 | 13REP | 7411 | 1100,00 | ||
13COR | 1800,00 | 13COR | 7411 | 1800,00 | ||
PROJETS |
0SORT | 1500,00 | 0SORT | 7443 | 1500,00 | |
0PROJ | 4000,00 | 1PROJ | 7415 | 1000,00 | ||
2PROJ | 7443 | 2500,00 | ||||
2A21S | 7443 | 500,00 | ||||
VOYAGES |
0VOYA | 25000,00 | 0VOYA | 7067 | 11000,00 | |
0VOYA | 746 | 10000,00 | ||||
0VOYA | 7443 | 4000,00 | ||||
OP·sPE | 0PROV | 1000,00 | OP·sPE | 0NEUT | 2500,00 | |
OP·sPE | 0AMOR | 1500,00 | ||||
Total dépenses | 69350,00 | Total recettes | 69350,00 |
Résultat détaillé par service (tableau 2) | |||
Section de fonctionnement | |||
Ouverture de crédits | Prévisions de recettes | Différence
recettes-dépenses |
|
Activités pédagogiques | 69 350,00 | 69 350,00 | 0,00 |
Vie de l’élève | 31 300,00 | 31 300,00 | 0,00 |
Administration et logistique |
175 700,00 | 175 700,00 | 0,00 |
Total services généraux (1) |
276 350,00 | 276 350,00 | 0,00 |
Restauration et hébergement |
222 500,00 | 222 500,00 | 0,00 |
Bourses nationales | 60 300,00 | 60 300,00 | 0,00 |
Total services spéciaux (2) |
282 800,00 | 282 800,00 | 0,00 |
TOTAL SECTION DE FONCTIONNE-
MENT (1) + (2) |
559 150,00 | 559 150,00 | 0,00 |
Section opérations en capital | |||
Opérations en capital | 2000,00 | 2000,00 | 0,00 |
Réalisation de l’équilibre budgétaire (tableau 3) | ||
Rappel de la section de fonctionnement | ||
Dépenses | Recettes | |
Section de fonctionnement | 559 150,00 | 559 150,00 |
Résultat prévisionnel | 0,00 | |
Tableau prévisionnel de financement | ||
Emplois | Ressources | |
Opérations d’investissement | 2 000,00 | 2 000,00 |
CAF | 0,00 | 0,00 |
Augmentation du fond de roulement |
0,00 | 0,00 |
Total | 2 000,00 | 2 000,00 |
Montant du fond de roulement | ||
Montant du dernier compte financier |
Prélèvements déjà autorisés | FDR estimé |
35 000,00 | 10 000,00 | 25 000,00 |
LETT : lettres
MATH : mathématiques
ARTS : arts plastiques
GENE : disciplines générales Segpa
HAS : champs hygiène alimentation services
PI : champs professionnel production industrielle
CDI : centre de documentation et d’information
TRAN : transport vers les installations sportives
COPI : location et consommables copieurs
MS : manuels scolaires
REP : droits de reprographie
COR : carnets de correspondance
SORT : sorties pédagogiques
PROJ : projets pédagogiques divers
VOYA : voyage
DGF : dotation globale de fonctionnement
REMB : remboursement matériel dégradé
TA : taxe d’apprentissage
OC : objets confectionnés
PROV : provision pour risques
AMOR : amortissements
Un budget renferme deux sections :
- a) la section de fonctionnement
Trois services généraux :
- Activités Pédagogiques (AP) : toutes les dépenses pédagogiques (discipline, CDI , transports pédagogiques, sorties… (voir tableau 1)
- Administration & logistique (ALO) : Electricité, gaz, contrats, photocopieurs, produits de nettoyages.
- Vie de l’élève (VE) cesc, aed, aides à la demi-pension…
Dans les faits : le service ALO est toujours le plus gros en termes de budget, suivi du service AP et enfin du service VE. Malgré les transferts de compétences, les collectivités territoriales ont toujours des difficultés à reconnaître l’importance du service AP.
Services spéciaux
Certains prédéfinis : les bourses nationales
Certains d’opportunités : la restauration et l’hébergement
D’autres libres de création selon les spécificités locales : les services mutualisateurs (groupements de commandes, mutualisations des paies…)
Particularités des services spéciaux :
Ils sont intégrés dans le résultat global de l’établissement,
Ils n’ont pas de fonds de roulement propre (mais l’individualisation
des réserves est possible),
C’est le CA lors de la répartition du résultat qui décide de la mobilisation
des réserves concernées,
Ils n’ont pas d’inventaire distinct des biens immobilisés, pas d’opérations en capital,
- b) Les opérations en capital
Elles comprennent :
Les opérations d’investissement : les immobilisations corporelles, les immobilisations incorporelles non financières et les immobilisations incorporelles financières ainsi que leur éventuel financement et les sorties d’inventaire.
Le tableau 2 représente la synthèse budgétaire des différents services, sur lequel apparaissent les différents éléments obligatoires de la nomenclature actuelle.
Le tableau 3 est également important à consulter, notamment car c’est celui sur lequel apparaissent les fonds de roulements, dans lesquels on peut tenter de puiser pour renforcer le service AP.