Programmes d’éducation à la vie relationnelle et sexuelle (EVARS) : La ministre ne doit pas reculer !
Par ailleurs, SUD éducation se placera toujours aux côtés des enfants Trans et condamne fortement les propos d’Alexandre Portier, allant jusqu’à les mettre en danger. Les établissements scolaires doivent offrir un espace sécurisant et émancipateur aux élèves et ne pas être un espace où la transphobie perdure, stigmatise, conduisant parfois jusqu’au suicide.
Pour rappel les violences sexuelles, notamment l’inceste, touchent 160 000 enfants chaque année. 2/3 des enfants de moins de 15 ans et 1/3 des enfants de moins de 12 ont déjà eu accès à des images pornographiques. Les actes LGBTIphobes ont augmenté de 28 % en France entre 2020 et 2021 et doublé en cinq ans et les personnes lesbiennes, gays et bisexuelles sont 2 à 3 fois plus souvent exposées à des violences psychologiques, verbales, physiques ou sexuelles que les personnes hétérosexuelles. Les chiffres sont encore plus alarmants pour les personnes trans.
À quand les programmes d’EVARS ?
Attaque contre l’éducation à la vie affective et sexuelle : beaucoup de bruit pour presque rien !
C'est pourtant bien en abordant dès le plus jeune âge la question du consentement, du respect de l'intégrité physique, de la diversité des orientations amoureuses et des identités de genre que l'on œuvre à un véritable épanouissement personnel, débarrassé de rapports oppressifs et de normes étouffantes. C'est aussi pendant les séances d'éducation à la vie affective et sexuelle que l'école peut identifier et prévenir les violences sexistes et sexuelles qui menacent les élèves, notamment l'inceste.
EVARS : des visuels
Ressources pour l'EVARS : la brochure "droits des enfants" de SUD éducation
- Le droit d’être protégé·e contre toutes les formes de discrimination