La lutte contre le dérèglement climatique ne peut plus attendre : les sept années les plus chaudes jamais mesurées ont toutes eu lieu depuis 2015, année de l’accord de Paris. Les conséquences du réchauffement sont déjà visibles et menacent à court terme l’ensemble de la population mondiale, notamment les plus pauvres qui en sont les premières victimes. Les épisodes de canicule, de sécheresse et d’incendie de cet été sont l’illustration sous nous yeux de l’inaction climatique de ces gouvernements. Au Pakistan ce sont près de 50 millions de personnes qui seront déplacées suite aux inondations meurtrières, en Italie les glaciers s’effondrent, les pôles se réchauffent à une vitesse alarmante et pendant ce temps là, les multi-milliardaires continuent leurs trajets en jet-privés. Les prévisions scientifiques qui se succèdent vont toutes dans le sens d’un avenir de plus en plus inquiétant et auront des conséquences sur nos systèmes économiques et sociaux (emploi, retraites, accès aux besoins essentiels, sécurité sociale…).
Pourtant, dans le cadre de la crise sanitaire, les gouvernements n’ont conditionné aucun plan d’aide aux entreprises, pourtant principales responsables de la crise environnementale, à des mesures susceptibles d’entraîner une transformation écologique et sociale de nos économies. Malgré la multiplication des mobilisations pour le climat et la justice sociale ces dernières années, les responsables politiques continuent volontairement de faire du climat une question secondaire.
Alors qu’elle a la responsabilité de former les générations qui recevront de plein fouet les conséquences de nos choix actuels, l’Éducation nationale quant à elle se contente d’une écologie de vitrine avec par exemple une course à l’obtention du label écolo.sous le nom de E3D (École/Établissement en Démarche de Développement Durable) Le verdissement des programmes scolaires se fait ainsi sans donner aux élèves de réelles armes leur permettant d’avoir l’espoir d’inverser la tendance.
Bâti scolaire et « crise énergétique » : rénover, isoler, pour réduire les coûts sur le long terme
SUD éducation vous dit tout (ou presque) sur le label E3D !
Le marché des connaissances pour parler du dérèglement climatique avec les élèves
Le réchauffement climatique a fait une timide entrée dans les programmes du collège, notamment en sciences, à l’occasion de leur « verdissement » de l’été 2020. Il reste cependant trop peu présent vu son importance, et les angles proposés manquent clairement d’ambition pour former réellement nos élèves à un enjeu d’une telle ampleur, et aux ramifications si nombreuses.
Le travail présenté dans cette fiche propose une manière d’aborder en profondeur cette question dans le contexte contraint d’un faible nombre d’heures disponibles, tout en laissant une place importante aux élèves dans l’élaboration et la transmission du savoir.
Agir en CA pour une transformation écologique des collèges et des lycées !
Agir en CA pour une transformation écologique des collèges et des lycées !
Canicules : des outils pour agir sur les effets et les causes du dérèglement climatique
Canicules : des outils pour agir sur les effets et les causes du dérèglement climatique
Pics de pollution ? Il faut agir vite et changer de société !
La pollution de l’air serait responsable de 48 000 à 100 000 décès prématurés par an en France.
Depuis 5 ans, ces pics de pollution sont récurrents. Les autorités prennent des mesures : réduction de la vitesse sur les voies rapides, circulation différenciée, réduction des prix des transports en commun… Néanmoins ces mesures sont trop ponctuelles, elles arrivent trop tard et elles n’agissent pas sur la pollution quotidienne, toute aussi nocive, en particulier pour les populations les plus précaires.
En 2017, le Conseil d’État avait déjà ordonné au gouvernement d’agir contre la pollution atmosphérique. En 2020, on observe toujours des dépassements à Paris, Marseille-Aix, Lyon, Strasbourg, Grenoble, Toulouse, Reims et Fort-de-France. En août 2021, l’État est condamné à agir suite à une action en justice de l’association Les Amis de la Terre, sous peine d’une astreinte de 10 millions d’euros par semestre de retard.
Pics de pollution ? Il faut agir vite et changer de société !
Mobilisons-nous pour des restaurations scolaires et universitaires qui promeuvent l’agroécologie !
Parmi les 7 millions de repas servis chaque jour dans des restaurants collectifs, 33,7% sont servis dans le cadre scolaire et universitaire. L’alimentation est un enjeu central de la reconversion écologique et sociale de la société. Il faut changer radicalement de mode d’approvisionnement, transformer nos pratiques alimentaires et lutter contre le gaspillage. Néanmoins, on s’aperçoit que sur le terrain, nombre de cantines scolaires et universitaires sont très en retard et n’ont pas engagé les transformations nécessaires. Les cantines scolaires et universitaires dépendent des collectivités territoriales et des CROUS, la politique de territorialisation des missions de services publics (la restauration scolaire) renforce les inégalités sociales car les moyens des collectivités comme des CROUS sont très hétérogènes. Les collectivités ou les CROUS les plus pauvres ne parviennent pas à mettre en place une politique ambitieuse de transformation écologique des services de restauration, faute de moyens… quand cette restauration existe seulement, car en Guyane par exemple, la moitié des élèves de l’académie n’a accès à aucune cantine : il faut urgemment remédier à cela et permettre à chaque élève de bénéficier d’un repas équilibré !
Trop souvent, la reconversion écologique des cantines repose sur le volontarisme et l’engagement de quelques personnels sensibilisés aux enjeux environnementaux. Ces personnels se battent pour proposer une alimentation plus écologique alors qu’il faut une politique publique volontariste pour impulser partout ces transformations.
Mobilisons-nous pour des restaurations scolaires et universitaires qui promeuvent l’agroécologie !
Transport en commun et “forfait mobilités durables” : il faut aller plus loin !
Pour les salarié·es du secteur privé, le montant de remboursement est de 400€ et est cumulable avec un abonnement de transport en commun. SUD Éducation revendique :
- la possibilité de cumuler le FMD avec le remboursement de frais de transport en commun,
- une augmentation à 400€ immédiatement comme pour les salarié·es du privé et à terme le montant de FMD doit être de 500€ ou plus pour les plus précaires, comme proposé par la convention citoyenne pour le climat.
- le développement des transports en commun afin de permettre à tous les personnels de l’Éducation nationale de pouvoir se rendre sur leur lieu de travail en transports en commun.
Transport en commun et “forfait mobilités durables” : il faut aller plus loin !
Végétalisation des cours de récréation : un enjeu syndical, pédagogique et écologique !
Les plantes jouent un rôle important dans la qualité de vie des usager⋅ères des établissements. Elles y contribuent, suivant les espèces utilisées :
- en participant à la limitation de la diffusion des produits polluants et de l’ozone dans l’atmosphère ;
- en limitant l’effet d’îlot de chaleur urbain, ce qui est particulièrement important alors que les chaleurs deviennent plus fortes sous l’effet de la modification du climat.
La végétation en abondance joue également un rôle dans la préservation de l’équilibre psychologique des élèves comme des personnels : l’effet sur la réduction du stress et des angoisses sont documentés, ainsi que l’impact positif sur les relations sociales dans les espaces où la végétation domine.
Végétalisation des cours de récréation : un enjeu syndical, pédagogique et écologique !
Sortir du tout numérique pour un usage raisonné de l’outil informatique
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Jardiner #de la maternelle à l'université : une entrée dans un apprentissage de la sobriété
Une entrée dans un apprentissage de la sobriété : jardiner # De la maternelle à l’université