Début janvier, alors que déjà la faible quantité de sérum livré faisait douter du démarrage de la campagne de vaccination, Blanquer promettait dans les médias une vaccination des personnels d’éducation “en mars au plus tard, peut-être avant”.
Interrogé le 21 mars, il annonce désormais que les vaccinations auront lieu “vers avril, mai, juin, dans des moments où il y aura plus de vaccins disponibles”.
Depuis plusieurs mois, SUD éducation souligne que la vaccination des personnels au contact des élèves doit être une priorité après la vaccination des soignant-e-s. Chaque mois écoulé, la possibilité d’une vaccination pour les personnels recule. Pourtant, ce service public continue de fonctionner sur tout le territoire sans discontinuer, y compris dans les départements confinés.
Lors d’une réunion ce 22 mars avec les organisations syndicales, la ministre de la Fonction publique a répondu à l’Union syndicale Solidaires que des mesures de protection importantes seraient prises au sujet de la restauration des personnels, à l’exception de l’Éducation nationale. La ministre s’en remet à un protocole sanitaire de restauration qui à ce jour ne produit aucun effet, ni n’est doté d’aucun moyen (comme par exemple des purificateurs d’air).
Le gouvernement et le ministre Blanquer traitent les personnels d’éducation comme la variable d’ajustement de l’épidémie. Ils mettent en jeu de manière irresponsable la santé et la sécurité des personnels enseignants, de vie scolaire, des AESH.
SUD éducation revendique que les personnels soient la cible prioritaire d’une campagne de vaccination dès après les personnels soignants, et que tous les moyens de protection qui permettent de maintenir les écoles et établissements ouverts soient réellement mis en œuvre.