La colère des personnels de l’éducation contre la réforme des retraites n’est pas retombée. L’utilisation d’une multitude d’outils autoritaires permis par la Constitution pour la faire passer en force rend cette loi illégitime. Sa promulgation par Macron n’entame pas notre détermination à ce qu’elle ne soit pas appliquée. La mobilisation syndicale, dans un cadre unitaire inédit par son ampleur et sa durée, se poursuit. Les casserolades ont permis de maintenir une pression forte sur les ministres de ce gouvernement détesté de la population.
Dans le même temps, le gouvernement a lancé deux nouvelles attaques majeures contre l’Éducation, conformément au programme de Macron. La mise en oeuvre du Pacte, malgré l’opposition de l’ensemble des syndicats et des personnels, se fait à marche forcée. Le Pacte dégrade les conditions de travail, attaque le statut, amplifie les inégalités hommes-femmes, et renforce le poids de la hiérarchie. Dans le même temps, la réforme de la voie professionnelle est une attaque majeure contre les LP : adaptation encore plus importante à l’entreprise, fermeture de 80 filières qui se traduit par un véritable plan social.
Pour mettre un coup d’arrêt à ce gouvernement, il faut amplifier la mobilisation, en articulant revendications sectorielles et contre la réforme des retraites. Plusieurs échéances à ce titre sont à retenir :
- le 30 mai, des grèves et rassemblements sont appelés dans les lycées professionnels, SUD éducation appelle à y participer et à les renforcer
- le 31 mai, l’intersyndicale SUD-FSU-FO-SNALC-CFDT-UNSA appelle à des rassemblements devant les DSDEN, les rectorats et le ministère, en défense de la voie professionnelle et contre le Pacte, à l’occasion de la tenue du comité social d’administration ministériel
Le 6 juin, SUD appelle à converger massivement dans la grève et les rassemblements à l’appel de l’intersyndicale interprofessionnelle
