SUD éducation tient à exprimer sa profonde horreur des massacres de civils israéliens commis par le Hamas le 7 octobre comme des massacres de civils palestiniens commis par l’armée israélienne dans la bande de Gaza.
Il ne s’agit pas d’un coup de tonnerre dans un ciel serein : cette situation a tout à voir avec le contexte colonial en Israël/Palestine depuis 1948.
En ce sens, SUD éducation réaffirme son soutien à une paix juste et durable qui ne peut passer que par le respect du droit à l’auto-détermination du peuple palestinien. Dans l’immédiat, il est urgent d’obtenir un cessez-le-feu et de mettre en place un couloir humanitaire.
Nous ne pouvons que constater que la population de Gaza est abandonnée à son sort et nous sommes sidéré·es par l’indignation à géométrie variable du gouvernement français. Toutes les vies comptent et nous refusons toutes les exploitations racistes – antisémites comme islamophobes – de ces massacres.
Plus encore, le gouvernement, appuyé par la droite et l’extrême droite, criminalise toute forme de soutien à la population de Gaza qu’elle amalgame à un soutien au Hamas. Nous nous inquiétons des conséquences de cet amalgame : des réunions publiques sont annulées, des militant·es menacé·es.
Nous voulons le dire avec force : soutenir le peuple palestinien et ses droits ce n’est pas soutenir le Hamas, ce n’est pas faire « l’apologie du terrorisme » et ce n’est pas être antisémite.
Comme syndicat de travailleuses et de travailleurs farouchement attaché aux libertés démocratiques, nous demandons que cessent les interdictions de manifestations en soutien au peuple palestinien.
Nous soutenons l’initiative des syndicats de Palestine qui appellent à stopper l’envoi d’armes en Israël.
Nous tenons enfin à affirmer notre soutien aux voix qui en Israël continuent courageusement de s’élever contre le colonialisme et l’occupation et pour la paix.
Dans le cadre du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI), SUD éducation, avec l’Union syndicale Solidaires, appelle aux rassemblements qui se tiendront partout en France le dimanche 22 octobre pour un cessez-le-feu immédiat.