François Bayrou a choisi la journée de deuil national pour Mayotte pour annoncer la composition de son « nouveau » gouvernement : entre macronistes de la première heure et personnalités compatibles avec l’extrême droite et la droite réactionnaire.
Elisabeth Borne devient ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Les personnels la connaissent déjà puisque c’est elle qui a porté la réforme des retraites les forçant à travailler plus longtemps. Mais l’inverse n’est pas vrai puisqu’Elisabeth Borne ne connaît ni l’école, ni ses personnels.
Pourtant l’école est à un point de bascule : il est urgent de revaloriser les salaires des personnels, de créer un statut pour les AESH, de baisser le nombre d’élèves par classe, de rénover et de désamianter le bâti scolaire…
Sans ministre de plein exercice pour l’Enseignement supérieur et la Recherche, Emmanuel Macron et François Bayrou font peu de cas des urgences budgétaires dans les universités, de l’effondrement du service public de l’ESR et de la pauvreté qui touche les étudiant·es. Il y a pourtant urgence à investir massivement pour des formations ouvertes à tou·tes et une recherche sur financement pérenne.
Nos revendications sont majoritaires dans la société, à nous de les imposer face au gouvernement Bayrou. Notre société a besoin d’une politique de justice sociale et environnementale sur tous les territoires pour affronter les effets de la crise écologique et de la montée de l’extrême droite.
SUD éducation met en œuvre tous ses moyens syndicaux pour construire une mobilisation massive des personnels dès la rentrée scolaire pour arracher des victoires qui améliorent la vie de tou·tes !
