La politique du ministre conduit à un échec. Les classes fermées sont six fois plus nombreuses en ce mois de septembre qu’au mois de juin.
Pour SUD éducation, l’objectif est que le plus grand nombre d’élèves demeurent en classe, et que les écoles et établissements restent ouverts. Pour cela, il faut s’en donner les moyens.
Pour cela, il faut s’appuyer sur des campagnes de tests massives et régulières, qui permettent d’isoler rapidement et uniquement les élèves contaminé⋅es. C'est le sens de l’avis du conseil scientifique, qui désavoue le protocole sanitaire bâclé du ministère.
Les campagnes de tests dans le milieu scolaire sont un fiasco retentissant depuis l’année scolaire dernière : nombre de tests insuffisant, acceptation très faible, surcharge de travail pour les personnels médico-sociaux dans les écoles et établissements.
La mesure qui consiste, pour pallier le manque de dépistages, à évincer les élèves non-vacciné⋅es dans le second degré est mauvaise : elle conduit à exclure en premier lieu du milieu scolaire les élèves issu⋅es des classes populaires qui ont eu le moins accès au vaccin, et induit des différences inacceptables de traitement entre élèves.
Le conseil scientifique recommande un test hebdomadaire pour tou⋅tes les élèves de primaire, et un test dès le lendemain d’un diagnostic de cas-contact pour tou⋅tes les élèves du même niveau, afin de n’isoler que les cas positifs.
Il est urgent que le ministère organise le dépistage régulier de l’ensemble de la population scolaire en plus de la campagne de vaccination. Pour cela, il est nécessaire :
- d’approvisionner rapidement et régulièrement les écoles et établissements en tests rapides et acceptables par les élèves ;
- de recruter les personnels nécessaires pour opérer ces dépistages et assurer la liaison avec les ARS, l’administration, les familles, les élèves, les équipes pédagogiques.