Le ministre Blanquer s’est permis de donner ses consignes aux personnels dans une interview réservée à un journal payant. Hier, les personnels ont appris que cette interview était réalisée alors que le ministre se trouvait en séjour à Ibiza.
Cela faisait plusieurs semaines que les personnels comme la communauté scientifique alertaient sur les risques que faisaient courir une rentrée alors qu’une vague de contamination massive se profilait. Le ministre, alors bien loin de faciliter l’organisation de la rentrée dans les meilleures conditions possibles et de procurer les moyens nécessaires à la continuité de l’enseignement, s’est contenté d’alléger le protocole et d’organiser la diffusion du virus dans l’espace scolaire, tout en critiquant une nouvelle fois avec morgue les ensiengant⋅es qualifé⋅es d’« absentéistes ».
Les personnels se sont mis massivement en grève le 13 janvier. La réussite incontestable de la mobilisation a contraint le gouvernement à de maigres annonces, et a montré la fragilité du ministre. SUD éducation a revendiqué la démission du ministre de l’Éducation nationale, qui a largement fait la démonstration de son incapacité à organiser le service public d’éducation et la protection des personnels.
Aujourd’hui, le ministre ajoute l’indignité à l’incompétence.
SUD éducation renouvelle donc son exigence : le ministre Blanquer doit quitter sans délai ses fonctions.
SUD éducation appelle les personnels à porter cette revendication lors de la journée de grève du 20 janvier prochain et au-delà le 27 janvier de la maternelle à l’université, avec les revendications portant sur les conditions de travail, les moyens humains, les salaires et le report des épreuves de spécialité.