Le ministre Gabriel Attal a procédé fin septembre à de nouvelles annonces sur le calendrier du bac impactant fortement les professeur·es de lycée et les lycéen·nes.
Les choix du ministre vont rendre impossible la charge de travail des personnels qui seront mobilisés jusqu’au 11 juillet avec les réunions de jury. La succession effrénée et le chevauchement des épreuves va dégrader les conditions de travail des personnels des lycées en juin et juillet prochain. L’annonce du report des épreuves de spécialité en juin répond à une revendication des personnels néanmoins elle pose la question du calendrier des épreuves en juin et en juillet.
Les écrits des épreuves anticipées de français commenceront le 14 juin 2024, l’épreuve de philosophie aura lieu le 18 juin 2024 puis les épreuves de spécialité les 19, 20 et 21 juin. S’en suivront les épreuves du grand oral entre le 24 juin et le 3 juillet en même temps que les oraux de l’épreuve anticipée de français. Le ministre organise une véritable usine à gaz avec un calendrier intenable sans prendre en compte les risques environnementaux que l’on connaît chaque mois de juin et de juillet avec des épisodes de canicule.
Par ailleurs, l’annonce d’une période de stage pour les élèves de seconde pendant la seconde partie du mois de juin est surprenante, il ne s’agit pas d’une revendication des personnels. On s’interroge d’une part de la visée éducative de ce départ en stage et d’autre part du suivi des stagiaires.
SUD éducation revendique toujours le retrait de la réforme du bac et des lycées, la suppression du grand oral et le retour à des épreuves terminales.