Le jeudi 16 juin, dans plusieurs départements, les assistant·es d’éducation seront en grève à l’appel d’un collectif AED local et/ou d’une intersyndicale.
Le ministère doit entendre les revendications immédiates des assistant·es d’éducation :
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la publication immédiate du décret permettant la CDIsation des collègues arrivé·es au bout de leurs 6 années de CDD ;
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la publication immédiate du décret permettant l’obtention de la prime REP/REP+ aux assistant·es d’éducation exerçant en éducation prioritaire, conformément à la décision du Conseil d’État suite au recours gagné par SUD éducation ;
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la mise en place d’une grille salariale ;
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la mise en place dans chaque département d’un plan de formation initiale et continue pour les AED.
SUD éducation soutient ces appels à la grève et met à disposition son préavis de grève généraliste déposé pour le mois de juin ; il couvre les collègues qui se mettront en grève ce jour-là.
La mobilisation massive des assistant·es d’éducation de ces deux dernières années le démontre : seule la lutte paye ! Pour SUD éducation, cette mobilisation doit se poursuivre et s’amplifier car il y a encore beaucoup de choses à gagner pour l’amélioration des conditions de travail des assistant·es d’éducation.
Pour cela, SUD éducation se tient aux côtés des collectifs locaux auto-organisés d’assistant·es d’éducation.
Par ailleurs, en cette fin d’année de nombreux·euses collègues font face à des pressions hiérarchiques quant aux missions qui leur sont demandées ainsi qu’aux non-renouvellements de contrat. En cas de problème, contactez le syndicat SUD éducation de votre département !
Pour les AED, SUD éducation revendique :
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la titularisation sans condition des assistant·es d’éducation dans un corps de la fonction publique, par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire ;
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l’augmentation des salaires avec une grille de progression salariale à l’ancienneté ;
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la baisse du temps de travail ;
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la suppression du forfait nuit en internat ;
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un véritable plan de formation initiale et continue ;
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la création d’une brigade de remplacement dans les départements pour ne pas faire peser aux AED en poste dans l’établissement le remplacement des collègues absent·es ;
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un recrutement massif effectué par les rectorats, et non les chef·fes d’établissement.