Cet article est extrait de la brochure n°94 : la coopérative pédagogique.
K. est libraire, spécialisée dans la littérature jeunesse. Elle a animé un atelier consacré aux Représentations en littérature jeunesse pendant le stage “Cas d’école sur la classe, le genre et la race : de quoi parle-t-on?” organisé par SUD éducation 93, Les concepts de “race” et de “genre” désignent des constructions sociales dont il convient d’interroger les représentations dans la littérature jeunesse. V. a partagé avec nous et sur le site genreed.hypotheses.org le contenu de son atelier. Merci à elle.
En décembre, alors que j’en étais déjà à plusieurs jours du Salon du livre jeunesse de Montreuil dans les pattes (1), une amie d’une collègue passe sur le stand et me propose de participer à un stage antiraciste. A moitié abrutie de fatigue, je ne réalise pas qu’il s’agit du stage de formation syndicale organisée par la commission antiraciste de Sud EDUCATION 93. Plus ou moins terrifiée, je propose donc ce qui relève de mon domaine d’expertise : un atelier pour développer une analyse critique des représentations dans les livres jeunesse utilisés en milieu scolaire.
Présentation des personnes inscrites
Nous commençons l’atelier par se présenter : nom, prénom, niveau enseigné, utilisation de livres jeunesse dans un cadre scolaire (ou non). Les deux co-éditrices de C. publishing participent à l’atelier, ainsi que plusieurs enseignant·es du second degré majoritairement, mais aussi plusieurs AED (assistant·es d’éducation) et quelques enseignant·es du premier degré ayant réussi à braver l’Education nationale pour être présent·es. Plusieurs annoncent avoir voulu participer à l’atelier non pas tant en leur qualité d’enseignant·e mais parce qu’iels étaient aussi tonton, tata ou nounou.
Atelier
Le but de cet atelier est, à partir d’une sélection de livres connus des participant·es (des livres présents dans la bibliothèque de classe, utilisés en séquences, etc.), de leur faire faire un travail d’analyse sous l’angle du genre, puis de la race.
Garçons ou filles ?
Chacun fait sa petite liste, on redéfinit le genre ensemble très rapidement (je ne leur présente pas la licorne du genre comme j’ai pu le faire pendant mes ateliers égalité filles-garçons ) avant de répondre à plusieurs questions.
Le concept de genre apparaît incontournable pour rendre compte des différences observées et pour interroger les systèmes de relations valorisées, prescrites, hiérarchisées entre le masculin et le féminin dans leur dimension sociale et culturelle. En outre, cette approche permet non seulement d’enregistrer les choses telles qu’elles sont, mais aussi telles qu’elles devraient être dans une perspective d’égalité.
► Locoh, T. Hecht, J. Andro, A. « 20. Démographie et genre, de l’implicite à l’explicite », Le travail du genre. Les sciences sociales du travail à l’épreuve des différences de sexe. Paris, La Découverte, 2003, p. 299-319.
- Quel est le genre du ou des personnages sur la couverture ?
- Quel est le genre du ou des personnages ?
- Quels sont les rôles de ces différents personnages ?
Discussion
Arrive-t-on à une parité ? B. explique qu’elle a par le passé retiré certains titres de sa classe de grande section, mais qu’elle a fini par préférer encadrer la lecture d’albums illustrés avec des représentations négatives. Cela rejoint ce que disait Malik Diallo, directeur des bibliothèques municipales, pendant les Assises de la littérature jeunesse. Nos bibliothèques sont remplies de livres dont on peut s’indigner, mais cela fait partie de nos missions de rassurer et de faire de la bibliothèque un lieu où on peut amener des œuvres auprès du public en en faisant la médiation (4).
Une autre participante nous dit qu’elle a parfois tendance à n’acheter que des livres avec des personnages féminins. L. ajoute qu’il choisit en priorité des livres jeunesse avec des personnages racisés, mais qu’il a du mal à trouver des personnages masculins non stéréotypés. Cette remarque me fait regretter (une nouvelle fois) de ne pas avoir croisé les identités sociales de race et de genre dans l’analyse de corpus de mon mémoire – ce sera à rectifier pour la thèse si thèse il y a – mais je peux déjà relativement facilement lister les albums illustrés de fiction avec un personnage enfantin non blanc masculin publiés en France en 2021 – j’ai limité cette sélection aux albums ayant un contexte occidental et où le personnage non blanc est le personnage principal.
► Blue, B. Il était une fois le secret des sirènes. Little Urban, 2021.
► Bently, P. Lenton, S. Poulpe et compagnie. Glénat jeunesse, 2021.
► Coyle, S. La plus grande histoire de tous les temps. Kimane, 2021.
► Doyle, R. Teckentrup, B. Ce que te souffle le vent. Larousse Jeunesse, 2021.
► Hart, C. Beardshaw, R. Les bonnes manières pour les petits dragons à l’école. Gallimard jeunesse, 2021.
► Huguet, S. Sœurs et frères. Talents hauts, 2021.
► Langley-Swain, S. Cottle, K. Tempête dans un bocal. Kimane, 2021.
► Love, J. Julian au mariage. Pastel, 2021.
► Manley, B. Je ne m’appelle pas Alfred. Little Urban, 2021.
► Milbourne, A. Gilland, A. Je suis (presque) toujours gentil. Usborne, 2021.
► Morpugo, M. Usher, S. Une semaine à la ferme. Gallimard Jeunesse, 2021.
► Mr Tan, Hüe, C. Un flamant rose à la maison. Bayard jeunesse, 2021.
► Murphy, F. Harren, K. Un garçon comme toi. TuttiStori, 2021.
► Quinn, S. Ruiz, M. Mon papa. Flammarion Jeunesse, 2021.
► Rivière, B. Faure, A. Le plus beau de tous les cadeaux. Larousse Jeunesse, 2021.
► Vidal, S. Monnet, C. On a fait un vœu. Mango Jeunesse, 2021.
► Vissière, S. Petite pousse. Hélium, 2021.
On ne retrouve dans cette liste qu’un seul titre tout-carton, Petite pousse. Ils sont en effet très peu nombreux. Que ce soit dans mon corpus ou dans ma série d’articles “non-corpus”, je ne peux en lister que 6 – mais dont la moitié a au moins un personnage masculin, ici la parité est atteinte !
► Demasse-Pottier, S. Calfapietra, L. Petite Bébé est fâchée. Sarbacane, 2019.
► Escoffier, M. Maudet, M. Va chercher ! Ecole des loisirs, 2019.
► Escoffier, M. Maudet, M. Miaou ! Cui ! Ponk ! Ecole des loisirs, 2020.
► Green, I. Mon château. Nathan, 2017.
► Heurtier, A. Poignonec, M. Ma poupée. Talents Hauts, 2021.
Anthony lui adresse ses difficultés pour trouver des personnages asiatiques. Je cite les maisons HongFei et nobi ! nobi !
► Gomi, T. On fait tous caca. nobi ! nobi ! 2015
► Grumler, B. Koelsch, L. Les petites peurs du soir. Mango Jeunesse, 2021.
► Moore, K. Yan, X. Mon papi grognon. Glénat Jeunesse, 2020.
► Murphy, F. Harren, K. Une fille comme toi. TuttiStori, 2021.
► Murphy, M. Zhu, C. Tout ce que j’aime. HongFei, 2021.
► Xie, H. Huang, L. Mes vacances chez Mamie. HongFei, 2021.
Blanc ou non blanc ?
Cette discussion nous amène naturellement sur les questions des représentations de race. Nous commençons donc un nouvel exercice d’analyse, sur la même liste de livres jeunesse, mais avec d’autres questions :
- Y-a-t-il un personnage non blanc ?
- Est-ce que l’album a un contexte occidental ?
- Est-ce qu’il s’agit du personnage principal ?
- Quelle est la thématique ?
- Est-ce que le personnage non-blanc pourrait être blanc ?
Ces deux séries de questions sont basées sur des études existantes qui ont été menées concernant les représentations en littérature jeunesse. Je les présente rapidement.
Présentations des études disponibles
Brugeilles, Cromer et Cromer (5) : cette étude analyse un corpus de 537 albums, correspondant à la production d’albums illustrés de fiction publiés en 1994 en France.
- 77,7% des titres suggèrent la présence d’un personnage masculin (ou plus) contre 24,8% concernant la présence d’un personnage féminin (ou plus).
- 77,7% des couvertures présentent au moins un personnage masculin contre 43,8% des couvertures qui présentent au moins un personnage féminin.
- 60% des personnages sont masculins contre 40% de personnages féminins.
- 32% montrent un père au travail contre 15% une mère au travail.
Au moment où j’ai donné la liste de questions correspondant à cette étude, il a été pointé du doigt qu’il existait d’autres identités de genre que filles ou garçons. J’ai justifié le choix des questions en disant qu’elles correspondaient à une étude existante et qui datait un peu. Dans les résultats plus détaillés, il existe une catégorie “autres” pour tous les personnages dont l’identité de genre n’est pas claire. Pour autant, bien qu’il y ait eu de nombreux personnages non genrés, l’étude ne montre pas l’existence de personnages s’identifiant à un autre genre que fille ou garçon. Plusieurs exemples d’albums plus contemporains avec des personnages dont l’identité de genre n’était pas binaire ont été évoqués, Julian est une sirène (6) notamment, mais il est peu probable qu’il y en ait eu en 1994 – je n’en ai pas trouvé la trace en tout cas.
Nathalie Thiery et Véronique Francis (7) : cette étude a pour corpus 159 ouvrages, correspondant à l’ensemble des albums illustrés de fiction publiés en France entre 1980 et 2010 ayant au moins un personnage enfantin non blanc.
Sur ces 159 albums, 58 ont un contexte occidental, dont 13 une thématique non liée à la race – 5 se déroulent milieu scolaire, 3 ont pour contexte les Etats-Unis, et seulement 5 représentent une histoire ordinaire d’enfance. Sur les deux dernières catégories, 7/8 sont anglophones.
Sarah Ghelam (8) : cette étude a pour corpus les 173 albums illustrés de fiction publiés en France entre 2010 et 2020 ayant au moins un personnage enfantin non blanc.
Je finis donc par présenter mes propres chiffres. Sur mes 173 albums, 5% relèvent du merveilleux ou du conte, et ne sont donc pas réalistes, 51% se déroulent à l’étranger et seulement 44% ont un contexte occidental. Seulement 19% ont une thématique ayant des liens avec des questions de différences ou de race et 81% ont des thématiques classiques liées à l’enfance (les animaux, l’aventure, le corps, la cuisine, le cycle de la vie, les émotions, l’imagination, l’école, les intérêts et les relations).
Toujours sur l’ensemble de mon corpus, 62% des albums sont francophones, 40% sont traduits. Par contre, si l’on s’intéresse uniquement aux albums ayant un contexte occidental : 60% sont des traductions, alors que seulement 40% sont des créations francophones, alors même que le secteur de l’édition jeunesse dans sa globalité n’a que 10% de traduction (9).
Quand on s’intéresse aux productions françaises, ce que le secteur éditorial jeunesse français crée, on arrive à 63% d’albums se déroulant à l’étranger, pour 31% ayant un contexte occidental.
Ce que mon mémoire montre, notamment en comparaison à l’analyse de Nathalie Thiery et Véronique Francis, c’est que même s’il y a bien une certaine augmentation de publication d’albums illustrés de fiction avec un personnage enfantin non blanc ayant un contexte occidental (22% pour Thierry et Francis contre 30% pour mon étude), il s’agit majoritairement et anormalement de traductions. Et que, encore aujourd’hui, il n’existe pas de représentation d’expérience singulière, non-universelle qui ne soit pas directement liée aux questions de race.
Présentation des exceptions
Ma série de questions concernant la représentation de personnages enfantins non blancs correspond à celles que je me suis posées pour mon mémoire, mais sert aussi à répondre à une seule question. Existe-t-il des albums ayant un contexte occidental, une thématique non liée aux questions de diversités, et un personnage principal non-blanc, qui ne pourrait pas être blanc ? C’est-à-dire, avons-nous accès à des albums ayant un contexte occidental et un personnage enfantin non blanc culturellement marqué vivant une expérience ordinaire d’enfant ?
Très vite, on me cite Laura Nsafou. Sauf que Comme un million de papillons noirs (10) aborde des questions de race – même s’il s’agit bien ici d’un personnage qui ne pourrait pas être blanc, culturellement marqué, dans un contexte occidental. Et Le chemin de Jada Nsafou (11) est un conte et relève donc du merveilleux.
Mais, depuis la soutenance de mon mémoire, plusieurs albums sont sortis, dont 3 qui correspondent :
► Douspis, E. Grand-mère. Albin Michel Jeunesse, 2021.
► Kedadouche, E. Calmo, A-A. L’amoureuse de Simone. On ne compte pas pour du beurre, 2022.
► Nsafou, L. La demeure du ciel. Cambourakis, 2021.
Si vous voulez en savoir plus sur ces albums, j’en parle dans “Mon non-corpus #612”, et “Mon non-corpus ? (13)”. Mais que ce soit la perte de mémoire, le sentiment amoureux ou le deuil d’un parent, chacun de ces albums abordent un thème universel, mais avec des personnages culturellement marqués qui ne pourraient être blancs. Le cas de L’amoureuse de Simone a porté débat ceci dit. Est-ce que se faire tresser les cheveux comme le personnage le vit est culturellement marqué ? Même si c’est peut-être moins visible que la tenue en wax de la grand-mère de Sofia, et même si tout le monde se fait coiffer, il s’agissait pour moi, de par ses spécificités, d’une scène dans laquelle une petite fille noire pouvait retrouver un reflet d’un moment vécu : être assise entre les genoux d’un·e parent·e pendant des heures, se faire tresser les cheveux d’une façon dont un.e enfant blanche ne pourrait jamais se faire tresser les cheveux, etc.
► Kedadouche, E. Calmo, A-A. L’amoureuse de Simone. On ne compte pas pour du beurre, 2022.
Discussion
La bibliographie serait la partie facile, le plus gros problème étant comment utiliser ces livres en classe. Il leur a été présenté des méthodes pour mener des débats sur la race mais très peu adaptable à une salle de classe.
Mon expertise est sur l’étude des représentations en littérature jeunesse, mais je présente quand même ma courte expérience en tant qu’ambassadrice du livre dans une école élémentaire en REP. Alors que ma mission principale était l’utilisation de la BCD, l’emprunt des livres et l’organisation de séances de lecture, j’ai proposé de tenir des ateliers sur les questions de race, de classe et de genre en me basant sur les ateliers de l’IRESMO sur la pédagogie critique qui vise “à développer la puissance d’agir des apprenants afin qu’ils luttent contre les inégalités sociales de classe, de sexe et raciales et pour la justice globale (14)”.
L’un des ateliers mené s’approchait du théâtre de l’opprimé. Après la lecture d’un album traitant de questions de race (15), j’ai demandé à l’ensemble des élèves présents s’ils étaient d’accord avec la réaction des enfants du récit et si non qu’est-ce qu’ils auraient fait différemment. Nous avons réécrit la scène jusqu’à ce que Adé soit défendue, ou alors qu’elle ne subisse plus du tout de violence raciste.
J’ai aussi tenu des “un pas en avant” : les participant·es interprètent des rôles et avancent en fonction de leurs privilèges et de leurs opportunités.
Et même si je n’ai pas eu l’occasion moi de l’essayer, j’ai également proposé l’exercice d’inversion : partir d’une situation familière et inverser les rôles pour montrer l’absurdité du propos initial, en inversant les rapports dominants/dominé.es par exemple.
K. nous propose un guide (16) pour parler de racisme aux enfants, l’autrice y propose 3 pistes par tranches d’âges notamment pour aborder tout le vocabulaire autour de ces questions. Et nous finissons l’atelier là-dessus.
Répertoires
Rainbowtheque : romans avec des personnages LGBTQI+
La Booktillaise : personnages noirs.
Delphreads : romans écrits par des auteurices asiatiques.
Planète Diversité : romans avec des personnages marginalisés.
G-Book : livres avec des représentations positives en termes de représentations genrées.
Genre de l’édition : albums avec des personnages non blancs.
Bibliographie
► Brugeilles, C. ; Cromer, I. ; Cromer, S. « Les représentations du masculin et du féminin dans les albums illustrés ou: Comment la littérature enfantine contribue à élaborer le genre ». Population 57, no 2, 2002.
► Chabrol Gagne, N. Filles d’albums. Les représentations du féminin dans l’album. L’atelier du poisson soluble, 2011.
► Cromer, S. Turin, A. « Que racontent les albums illustrés aux enfants ? Ou comment présente-t-on les rapports hommes-femmes aux plus jeunes ? ». Recherches féministes 11 (1), 1998, pp. 223-230.
► Francis, V. Ghelam, S. « Les représentations de l’enfant noir dans les albums pour la jeunesse : quelles évolutions ? ». NVL n°229, 2021.
► Ghelam, S. « Représentations des personnages enfantins non blancs dans les albums jeunesse publiés en France entre 2010 et 2020 ». Mémoire en Sciences Humaines et Sociales. Université Paris Nanterre, 2021.
► Thiery, N. ; Francis, V. « Figures et représentations de l’enfant noir dans les albums pour la jeunesse ». Revue de recherches en éducation, n°55, 2015.
► Van der Linden, S. Tout sur la littérature jeunesse. Gallimard Jeunesse, 2021.
(1) Pour les non-initié.es, je parle ici du Salon du Livre et de la Presse Jeunesse qui a lieu tous les ans juste avant Noël, pour bien assurer aux libraires une chance de survie quasi nulle.
(2) SHED publishing
shed-publishing.com
(3) Ghelam, S. “Atelier égalité filles-garçons : pour une éducation anti-oppressive”. Genre de l’édition.
genreed.hypotheses.org/49
(4) Ghelam, S. “Qui a peur des wokes ? – Les 3e Assises de la littérature jeunesse”. Genre de l’édition.
genreed.hypotheses.org/899
(5) Brugeilles, C. ; Cromer, I. ; Cromer, S. « Les représentations du masculin et du féminin dans les albums illustrés ou : Comment la littérature enfantine contribue à élaborer le genre ». Population 57, no 2, 2002.
(6) Love, J. Julian est une sirène. Pastel, 2018.
(7) Thiery, N. ; Francis, V. « Figures et représentations de l’enfant noir dans les albums pour la jeunesse ». Revue de recherches en éducation, n°55, 2015.
(8) Ghelam, S. « Représentations des personnages enfantins non blancs dans les albums jeunesse publiés en France entre 2010 et 2020 ». Mémoire en Sciences Humaines et Sociales. Université Paris Nanterre, 2021. Consultable ici.
(9) “Synthèse des repères statistiques 2016/2017”. SNE.
https://www.sne.fr/document/synthese-des-reperes-statistiques-20162017
(10) Nsafou, L. Brun, B. Comme un million de papillons noirs. Cambourakis, 2018.
(11) L. Brun, B. Le chemin de Jada. Cambourakis, 2020.
(12) Ghelam, S. “Mon non-corpus #6”. Genre de l’édition.
(13) Ghelam, S. “Mon non-corpus ?” Genre de l’édition.
(14) “Formation pédagogie critique”. IRESMO.
https://iresmo.jimdofree.com/2016/11/05/formation-p%C3%A9dagogie-critique
(15) Nsafou, L. Brun, B. Comme un million de papillons noirs. Cambourakis, 2018.
(16) Diallo, R. Comment parler de racisme aux enfants ?
Le baron perché, 2013.