Ce mercredi 10 mai avait lieu au ministère un groupe de travail de préparation du Comité social d’administration du 31 mai, qui aura comme ordre du jour l’examen des textes réglementaires de mise en œuvre du Pacte.
SUD éducation, dans la continuité de ses positionnements depuis le début de la concertation sur le sujet, a demandé le retrait du Pacte. Nous l’avons répété: pour nous, le Pacte, c’est à la poubelle !
Ce projet du gouvernement est en effet inacceptable :
- il dégrade les conditions de travail des enseignant·es en augmentant encore la charge de travail
- il augmente les inégalités salariales, en particulier entre femmes et hommes et entre personnes handicapées et personnes valides : en effet, ce sont les hommes valides qui prennent les missions supplémentaires
- il renforce le pouvoir de la hiérarchie, et donne un rôle hiérarchique aux directions d’écoles : les chef·fes d’établissement dans le second degré, les IEN et les directions d’écoles dans le premier degré vont décider de la distribution des Pactes
Par ailleurs, le Pacte a pour objectif la mise en œuvre des réformes à marche forcée. En particulier, le projet prévoit un Pacte spécifique aux lycées professionnel : il s’agit d’un Pacte indivisible de six unités de Pacte (soit 7500 euros bruts annuels), qui correspond à des missions de mise en oeuvre de la réforme annoncée par Macron !
Face à l’entêtement du gouvernement à mettre en œuvre sa réforme malgré l’opposition des personnels et de leurs syndicats, SUD éducation a quitté la réunion pour signifier son refus du Pacte.
SUD éducation appelle les personnels à se mobiliser fortement contre le projet du gouvernement.