Depuis le 25 juillet, le gouvernement jordanien a ordonné la fermeture dans tout le pays du syndicat des enseignant-e-s pour une durée de 2 ans et arrêté 51 de ses membres.
Il leur est officiellement reproché des « infractions financières » mais cette décision intervient trois jours après une manifestation à l’appel du syndicat pour exiger que le gouvernement ne gèle pas les salaires et honore l’accord sur leur revalorisation arraché l’année dernière après un mois de grève.
Le gouvernement de Jordanie tente par l’arrestation de ces 51 syndicalistes de s’attaquer à la mobilisation des enseignants et enseignantes pour des revenus dignes et souhaite ainsi paralyser les luttes par l’instauration de la peur.
La fédération SUD éducation exige la libération des 51 enseignant-e-s, l’abandon de toutes les poursuites contre eux et elles , le respect de l’accord de revalorisation des salaires, et le respect du droit syndical.