La mobilisation contre la réforme des retraites ne cesse de s’accroître : l’opinion publique est de plus en plus opposée au recul de l’âge de départ de 62 à 64 ans, les secteurs de l’énergie et des transports sont entrés dans la grève reconductible, il y a de plus en plus de manifestant·es.
Dans l’Éducation nationale et les universités, la grève du 7 mars était majoritaire, les personnels, réunis en Assemblée Générale, ont décidé de la poursuite de la grève le 8 mars à l’occasion de la grève féministe pour les droits des femmes, et les jours qui suivent afin de participer à des initiatives collectives pour faire vivre la grève, l’ancrer et la généraliser à tous les secteurs.
La mise à l’arrêt du pays le 7 mars a donc permis d’ouvrir une nouvelle page de la mobilisation : les manifestations massives sont à présent renforcées par une volonté de bloquer l’économie pour contraindre le gouvernement à retirer sa réforme.
Les personnels de l’Éducation nationale et des universités ont un rôle à jouer dans ce bras de fer puisque lorsque les écoles et les collèges sont fermés, les parents ne peuvent aller travailler, de même les fermetures de lycée ou d’université permettent à la jeunesse de se mobiliser et de participer aux actions de blocage.
La réforme des retraites est une réforme injuste qui contribue à détruire la planète en imposant de travailler plus pour produire davantage. Elle vise à détruire notre système de solidarité et va précariser encore davantage les personnes victimes d’inégalités et discriminées dans le monde du travail à commencer par les femmes, les personnes handicapées, les personnes racisées, les seniors au chômage. Au contraire, nous devrions aller vers une société plus juste socialement et écologiquement. Le gouvernement est irresponsable et sacrifie la population et notre planète pour continuer à donner toujours plus au patronat.
SUD éducation appelle tous les personnels de l’Éducation nationale et des universités à poursuivre et amplifier la mobilisation :
- le 11 mars, soyons encore plus nombreux et nombreuses dans la rue pour montrer notre opposition à cette réforme,
- réunissons-nous en Assemblée Générale pour décider de la poursuite de la grève, de la participation à des actions de popularisation de la grève et de blocage de l’économie,
- le 15 mars, mettons de nouveau la France à l’arrêt pour monter encore d’un cran dans la mobilisation, à l’occasion de l’étude du projet de loi par la commission mixte paritaire.