Les journées de mobilisation contre la réforme des retraites ont été historiques : plus 2,5 millions de manifestant·es le 11 février, 9 travailleurs et travailleuses sur 10 s’y opposent, et pourtant le gouvernement s’entête.
Pourquoi se mobiliser contre cette réforme?
- Cette réforme est injuste, elle décale l’âge de la retraite de 62 à 64 ans pour des pensions en moyenne plus basses.
- Une réforme contre les femmes : elles partent déjà à la retraite plus tard que les hommes pour des pensions de 40% plus basses, la réforme aggrave ces inégalités.
- Le minimum de pension est une arnaque puisqu’il ne concerne que les personnes qui ont travaillé à temps plein pendant 43 ans au SMIC, c’est-à-dire très peu de retraité·es. Les AESH, à temps incomplets, en seront exclues !
Le “Pacte” salarial dans l’Éducation nationale : et hop tout ça, à la poubelle !
Nous avons besoin d’augmentations de salaires, pas d’une nouvelle indemnité inégalitaire !
Le Pacte a pour effet :
- d’aggraver les inégalités salariales en défaveur des femmes, des personnels en situation de handicap, des profs des écoles,
- de mettre en concurrence les personnels,
- d’augmenter encore notre temps de travail (43h en moyenne).
- d’économiser des postes alors qu’on a besoin de recruter davantage !
En grève le 7 mars pour participer au blocage du pays, le 8 mars on continue pour la grève féministe, et on ira jusqu’au retrait !
L’intersyndicale nationale interprofessionnelle appelle l’ensemble des personnels à bloquer le pays le 7 mars.
Le 8 mars, pour la journée de lutte pour les droits des femmes, on continue la grève pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme pour les femmes.
Et on se réunit en Assemblée Générale pour décider la reconduction de la grève les jours qui suivent le 8 mars, si le gouvernement ne cède pas.
La retraite, on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder pour nous et pour les générations à venir !
