Texte d’appel à la manifestation du 19 novembre 2022 Pour que nos vies ne soient plus classées sans suite. #19novembre
Le 19 novembre, créons ensemble un raz-de-marée dans la rue pour crier notre colère, et porter l’urgence de protéger les victimes et garantir à chacun·e son droit fondamental de vivre à l’abri des violences.
L'appel du 19 novembre : ici
Le tract de SUD éducation à distribuer partout
Violences sexuelles et sexistes au travail comme ailleurs STOP !
Contre les violences sexistes et sexuelles au travail, mobilisons-nous !
Vidéo, matériel, mobilisations
Vous ne nous ferez plus taire !
L'article de SUD éducation à lire ici
Dans l'éducation nationale, c'est toujours le "pas de vague" qui domine !
Les chiffres concernant les violences faites aux femmes montrent l'étendue du combat à mener pour les éradiquer : ils sont insupportables.
- 1 femme sur 2 a déjà subi une violence sexuelle,
- 1 femme sur 6 fait son entrée dans la sexualité par un rapport non consenti et non désiré,
- 16% des français·es ont subi une maltraitance sexuelle dans leur enfance,
- 75% des agressions islamophobes visent des femmes,
- 85% des personnes trans agressées au cours de leur vie,
- 80% des femmes en situation de handicap ont été victimes de violences,
- 213 000 femmes victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint chaque année
- 94 000 femmes sont victimes de viol ou tentatives de viol chaque année.
- Mais les violences ne s'arrêtent pas à la porte de nos lieux de travail. Au moins 1 femme sur 5 affirme avoir subi des violences au travail. Seules 5% d'entre elles portent plainte.
Droits des personnels : la protection fonctionnelle, un dispositif pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes au travail
Dans l’Éducation nationale, les violences sexistes sont communes, courantes et impunies. Si 1 femme sur 5 affirme avoir vécu des situations de violences au travail, seulement 5% porte plainte pour les dénoncer.
La circulaire du 9 mars 2018, qui prévoit la protection des victimes de violences sexistes et/ou sexuelles, n’est que partiellement appliquée : les collègues qui ont dénoncé les violences subies ne bénéficient pas selon les situations et les académies d’une protection et d’un accompagnement convenables. Pourtant l’employeur est responsable de la santé et de la sécurité des agent·es sur leur lieu de travail !
Animer une réunion d’information syndicale consacrée à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes au travail
SUD éducation vous propose un matériel clé en main pour sensibiliser et former les collègues sur les violences sexuelles afin de mieux les reconnaître pour mieux les combattre : une présentation à diffuser pendant la réunion, une fiche analyse pour préparer la réunion et une fiche ressources à distribuer aux collègues.
Violences sexuelles et sexistes au travail et ailleurs : STOP !
Les violences sexuelles ou sexistes contre les femmes ne sont pas des actes isolés, elles contribuent à maintenir un système d’exploitation des femmes : le patriarcat. Les violences sexuelles et sexistes fonctionnent ensemble, on observe un continuum de la violence : c’est parce qu’il y a un sexisme ordinaire qui est toléré dans notre société que des violences plus graves sont commises contre les femmes. De même, les crimes que constituent les viols et les féminicides sont des menaces pour l’ensemble des femmes.
Lutter contre les violences qui s’exercent contre les femmes, c’est lutter pour les droits de toutes les femmes.
Les violences sexuelles contre les mineur·es
Les violences sexuelles, ce sont 130 000 filles et 30 000 garçons chaque année. Une fille sur cinq et un garçon sur treize en sont victimes.
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L’âge moyen des premières violences sexuelles est 10 ans. Ce sont des filles dans 83% des cas.
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1 fois sur 5, ces violences sexuelles sont un viol.
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44% des violences sont incestueuses.
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96% des cas d'inceste commis par des hommes
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5% des victimes sont en situation de handicap au moment des faits.
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50% des victimes de violences sexuelles durant l’enfance font par la suite une tentative de suicide.
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avoir subi des violences durant l’enfance est le premier facteur de décès précoce et peut faire perdre jusqu'à 20 ans d'espérance de vie.