SUD éducation revendique
pour les AED
- la titularisation sans condition de concours, d'ancienneté ni de nationalité de tou·tes les AED dans un corps de fonctionnaire par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire ;
- l’augmentation des salaires avec une grille de progression salariale à l’ancienneté ; un salaire minimum à 2200 euros bruts ( soit 1870 euros nets, primes et indemnités comprises) ;
- la baisse du temps de travail, pour un temps plein à 32h ;
- la suppression du forfait nuit en internat ;
- le recrutement massif de personnels AED et la fin du recrutement par les chef·fes d’établissement : pour un recrutement académique ;
- l’accès à une formation initiale et continue, sur temps de service ;
- la création de brigades de remplacement pour assurer les remplacements des collègues absent·es ;
- un droit à la mobilité, interacadémique et intra-académique.
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SUD éducation dans la lutte
avec les AED !
Les dernières années ont été marquées par la mobilisation sans précédent des AED qui ont arraché la CDIsation au ministère. « Sans nous, les bahuts ne fonctionnent pas » ! Derrière ce slogan, une réalité et une raison évidente de mettre fin à l’inégalité de traitement concernant le non-versement de l’indemnité éducation prioritaire aux AED, que SUD éducation a attaqué au Conseil d’État. La récente victoire montre que l’association de l’action syndicale et de l’action collective permet de remporter des victoires !
Sous-effectifs, absence de statut de la fonction publique, bas salaires, manque de formation, pression hiérarchique… Les raisons de se battre sont encore nombreuses et SUD éducation y prend toute sa part !
SUD éducation revendique la création d’un métier unique dans les vies scolaires : éducateur·trice scolaire, dans un statut de fonctionnaire. Au-delà des missions « d’encadrement et de surveillance » les AED ont de réelles missions d’éducation auprès des élèves qui doivent être reconnues !