3 de Bordeaux : dossier complet (communiqués, visuels, motion et courrier-type)

 

Ce vendredi 20 novembre, trois enseignant-e-s du lycée François Mauriac de Bordeaux, syndiqué-e-s à SUD éducation, ont reçu une lettre de la rectrice indiquant qu’elle engageait contre elles et eux une procédure disciplinaire.

Quatre collègues de ce lycée, 9 en tout en Gironde, avaient reçu au mois de mars un courrier de menace de la rectrice. 9 mois après leur mobilisation contre la réforme Blanquer du Bac, 7 mois après ce premier écrit, les menaces sont donc mises à exécution.

Ce qui est reproché à nos collègues ? S’être mobilisé-e-s pour faire barrage à la mise en oeuvre de la réforme du bac Blanquer. Depuis l’hiver dernier, les cas de répression se multiplient : Cahors, Carcassone, Clermont-Ferrand, Strasbourg, et bien sûr Melle. Encore une fois, l’administration cherche à réprimer celles et ceux qui, engagé-e-s dans l’action syndicale, s’opposent à la politique ministérielle.

SUD éducation exige l’abandon immédiat des procédures contre nos camarades du lycée François Mauriac de Bordeaux.

SUD éducation exige l’abandon immédiat de toutes les poursuites contre les personnels mobilisés contre les politiques rétrogrades du ministère et du gouvernement. On ne touche pas à nos camarades !


Vous trouverez ci-dessous le communiqué et le courrier de l'intersyndicale nationale CGT-FO-SNES-SUD en soutien à nos camarades :

Soutien aux 3 de Bordeaux : communiqué et courrier intersyndical CGT-FO-SNES-SUD


Vous trouverez ci-dessous le lien vers la pétition lancée par l'intersyndicale académique :

 


 

Vous trouverez ci-dessous des modèles de motion et de courriers-types :

 

Motion type Bordeaux

Il est important de multiplier les prises de positions de personnels en faveur des 3 de Bordeaux et de tous les personnels victimes de répression anti-syndicale. Le modèle ci-dessous peut être adapté pour les conseils d'école et les conseils d'administration, mais aussi pour les AG, les réunion syndicales.

Pour centraliser les motions, merci de les faire suivre à l’adresse 3debordeaux@sudeducation.org 

 

Ce vendredi 20 novembre, trois enseignant-e-s du lycée François Mauriac de Bordeaux, Zoé, Véronique et Jean, syndiqué-e-s à SUD éducation, ont reçu une lettre de la rectrice indiquant qu’elle engageait contre elles et eux une procédure disciplinaire.

 

Quatre collègues de ce lycée, 9 en tout en Gironde, avaient reçu au mois de mars un courrier de menace de la rectrice. 9 mois après leur mobilisation contre la réforme Blanquer du Bac, 7 mois après ce premier écrit, les menaces sont donc mises à exécution.

 

Ce vendredi 27 novembre, nos collègues Zoé, Véronique et Jean, syndiqué-e-s à SUD éducation, ont fini de consulter leurs dossiers. Ces dossiers confirment ce que nous savions déjà, il s’agit de répression anti-syndicale contre des collègues engagés contre la réforme du bac. Ce même jour, un rassemblement devant le rectorat de Bordeaux a réuni plus de 300 personnes. 

 

Ce qui est reproché à nos collègues ? S’être mobilisé-e-s pour faire barrage à la mise en oeuvre de la réforme du bac Blanquer. Ces dernières années, les cas de répression se multiplient : le collège République de Bobigny, Cahors, Carcassone, Clermont-Ferrand, Strasbourg, et bien sûr Melle. Encore une fois, l’administration cherche à réprimer celles et ceux qui, engagé-e-s dans l’action syndicale, s’opposent à la politique ministérielle.

 

Les personnels de (nom de l’école, du collège, lycée) réunis en Assemblée générale avec leurs syndicats (noms des syndicats) exigent l’abandon immédiat des procédures contre nos camarades du lycée François Mauriac de Bordeaux.

 

Les personnels de (nom de l’école, du collège, lycée) réunis en Assemblée générale avec leurs syndicats (noms des syndicats) exigent l’abandon immédiat de toutes les poursuites contre les personnels mobilisés contre les politiques rétrogrades du ministère et du gouvernement. On ne touche pas à nos camarades !

 

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Courrier type Bordeaux 

Il est important de multiplier les prises de positions de personnels en faveur des 3 de Bordeaux et de tous les personnels victimes de répression anti-syndicale. Un exemple utile est un courrier à la rectrice de Bordeaux et/ou au ministre de l'Éducation nationale. Pour centraliser ces courriers, merci de les faire suivre à l’adresse 3debordeaux@sudeducation.org 

 

À …………., le ………………..

 

À Madame la Rectrice de l'Académie de Bordeaux / À M. le ministre de l'Éducation nationale 

sous couvert du chef d’établissement ou IEN pour le 1er degré,

 

Objet  : abandon des procédures contre les personnels mobilisés de Bordeaux 

 

Nous, personnels de (nom de l’école, du collège, lycée), avons appris que ce vendredi 20 novembre, trois enseignant-e-s du lycée François Mauriac de Bordeaux, syndiqué-e-s à SUD éducation, ont reçu une lettre de votre indiquant que vous engagiez contre elles et eux une procédure disciplinaire.

 

Quatre collègues de ce lycée, 9 en tout en Gironde, avaient reçu au mois de mars un courrier de menace de votre part. 9 mois après leur mobilisation contre la réforme Blanquer du Bac, 7 mois après ce premier écrit, les menaces sont donc mises à exécution.

Ce vendredi 27 novembre, nos collègues ont fini de consulter leurs dossiers. Ces dossiers confirment ce que nous savions déjà, il s’agit de répression anti-syndicale contre des collègues engagés contre la réforme du bac. Ce même jour, un rassemblement devant le rectorat de Bordeaux a réuni plus de 300 personnes. 

Ce qui est reproché à nos collègues ? S’être mobilisé-e-s pour faire barrage à la mise en oeuvre de la réforme du bac Blanquer. Ces dernières années, les cas de répression se multiplient : le collège République de Bobigny, Cahors, Carcassone, Clermont-Ferrand, Strasbourg, et bien sûr Melle. Encore une fois, l’administration cherche à réprimer celles et ceux qui, engagé-e-s dans l’action syndicale, s’opposent à la politique ministérielle.

Nous exigeons l’abandon immédiat des procédures contre nos camarades du lycée François Mauriac de Bordeaux.

Veuillez croire, Madame la rectrice/M. le ministre, en notre attachement au service public d’éducation